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J64 J65 J66 Mardi 5, Mercredi 6, Jeudi 7 Octobre 2021


Mélange des eaux
Mélange des eaux

Florence 

 

    Quelle est belle cette ville de Florence. Nul besoin de transport, tout se regarde, se visite à la vitesse de son pas.

  Bien qu'un peu déboussolés, par ce changement de rythme de vie, étourdis par le mouvement de la ville, nous avons consacré un peu de temps à la visite de quelques un des principaux sites de la ville à ne pas manquer . 

 Mardi, après avoir pris place dans l'appartement que nous avions loué à proximité de la place du Duomo, et effectué la visite du Palazzo Pitti, c'est vers l'Arno que nous nous sommes rendus, pour cette tâche prioritaire à effectuer, qu'est le mélange de l' eau prélevée près du bateau de Giancarlo, à la base de Lorient, avec l'eau du fleuve de sa ville d'origine. Nous prélevons en retour de l'eau du fleuve et la mêlerons à celle de l'atlantique à notre retour. Après ce moment, empreint d'émotion, une belle et agréable déambulation dans les ruelles nous est nécessaire et c'est sans hâte, que nous regagnons notre habitation.

  Mercredi de bon matin, nous sommes parmi les premiers visiteurs,  nous débutons notre journée par l'ascension des 463 marches menant au  Duomo, cette coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore qui domine la ville. L'après midi, nous le consacrerons à l'autre rive de l'Arno, gagnée par le Ponte Vecchio et ses vitrines de bijouteries brillantes de milles feux. De la piazziale Michelangelo, un superbe panorama sur la ville nous est offert, nous ne nous en lassons pas, il y a peu de monde, l'ambiance est calme, sereine, silencieuse, nous n'avons nulle envie de redescendre trop vite vers la ville. Dommage que le ciel soit nuageux, un coucher de soleil ici doit être de ces spectacles qui vous imprègne à vie. Et, aujourd'hui c'est à la visite de la galerie des offices que nous avons consacré notre temps. La Galeria Degli Uffizi, musée d'art que nous la devons à la Famille Médicis, banquiers et  mécènes des plus grands artistes , et qui a accumulé une très grande quantité d'œuvres d'art dans ses offices. Giotto, Michelangelo, Botticeli et Carravagio figurent parmi les artistes aidés et soutenus par les Méicis.

C'est une des galeries les plus visitée au monde, mais ce n'est pas facile pour nous, qui sortons de notre solitude, et qui manquons de quelques connaissances d'ingérer en si peu de temps une telle concentration de beautés, de chef d'œuvres, de subtilités artistiques.

 Demain nous reprenons notre route vers Rome, et ce ne sera sans doute pas facile de repartir, après une si longue pause, mais nous nous y sommes préparés.

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Jour 63 Lundi 4 Octobre 2021


Avec Mr Dario Nardella, maire de Florence et un de ses adjoints
Avec Mr Dario Nardella, maire de Florence et un de ses adjoints

Signal        -      Florence

 17 Kms       Cumul  1711Kms

 

   La ville haute, de Signa, fût par le passé un château forteresse, destiné à protéger Florence de la venue des Pisans, la maison, où nous dormions, est bâtie sur une ancienne tour de celui-ci, c'est sans doute pourquoi la vue sur toute la région est splendide , imprenable. Pour quitter Signa, nous empruntons le chemin de ronde, encore parfaitement marqué par une succession de maisons mitoyennes  et fleuries entretenues avec goût par leurs occupants.

 L'étape est courte, il suffit d'aller à la rencontre de l'Arno, de suivre son cours, il nous mènera, sans doute possible à Florence. Nous entrons dans la ville par le Parco delle Cascine, très joli parc, longeant le fleuve, propice à une relaxante promenade ombragée. Peu après sa sortie, du pont  Santa Trinita, le Ponte Vecchio et ses bijouteries, monument emblématique de Florence, apparait et nous indique que nous parvenons au centre de la ville . L'absence de touristes asiatiques, voyageant en masse, est marquante, mais au combien agréable pour les touristes que nous sommes qui peuvent évoluer fluidement au centre de la ville.

  Stéfania et Giancarlo ont fait les choses en grand. Après nous avoir réserver une superbe chambre dans une auberge donnant sur la place du Palazzio Vechio, ils nous ont organisé une réception en mairie de Florence. C'est en nous faisant tout petit, et un peu gauches, que nous sommes accueillis par la presse italienne, par le maire de la ville, un de ses adjoints, une responsable culturelle et une  ou deux personnes dont nous ignorons les fonctions. Malgré, un emploi du temps très chargé, Mr Dario Nardella, a tenu à venir nous saluer, et  ainsi marquer l'estime que toute  la ville  de Florence porte à Giancarlo. Grandiose cet accueil, il se complète par une visite privée du Palazzio Vecchio accompagnée d'une guide francophone, qui nous fait découvrir en son sein des passages secrets habituellement fermés au public....nous sommes des privilégiés. Mais il y a tant à voir dans ce palais, que d' autres visites seront nécessaires pour bien comprendre l'influence de la  famille Médicis sur cette ville. Cà tombe bien car nous restons à Florence jusqu'à vendredi matin, nous reprendrons alors nos bâtons en direction de Rome.

 

 

 

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  • #2

    Dany et Serge (jeudi, 07 octobre 2021 13:45)

    Bravo ! Et quel accueil ! Vous le méritez !!!!

  • #1

    Yves-Michel et Christine Camboni (mercredi, 06 octobre 2021 19:28)

    Quel dépaysement ! Grâce à vous , nous voyageons et que d’images nous reviennent en mémoire à la lecture de vos récits . Merci et bonne continuation. Nous vous embrassons


Jour 62 Dimanche 3 Octobre 2021


San Miniato
San Miniato

San Miniato     -    Signa

  31 Kms              Cumul  1694 Kms

 

   Tous les monuments de San-Miniato sont illuminés, lorsque nous quittons notre hôtel, donnant à la ville un petit air féerique, enchanteur.

  Napoléon Bonaparte est venu deux fois ici. Une première fois pour obtenir le certificat de noblesse nécessaire pour accéder à l'académie militaire française , parce qu'il a, à

San Miniato un aïeul paternel. La seconde fois, au cours de la campagne d'Italie pour rencontrer le chanoine Bonaparte, le dernier de la famille.

   Une fois n'est pas coutume, c'est par une longue descente , où l'on se laisse tranquillement aller, que débute notre journée, avant de regagner la plaine et sa succession de petites villes construites le long du fleuve et Empoli, une ville plus importante d'environ 50 000 habitants. Partout la densité de population augmente, l'habitat collectif est de plus en plus présent ,  la marque de villes dortoirs, la proximité de Florence est  nettement perceptible, mais aussi Sienne distante d'une soixantaine de kilomètres seulement. Après Empoli, voici l'accueillante MonteLupo, très animée ce dimanche matin dans son centre et dans les parcs de la ville où l'activité sportive bat son plein, ça court partout, un petit air du Ter à Lorient. Mais pour quitter la ville la pente est raide, droite, sans lacet, mieux vaut ne pas s'enflammer dans les premiers mètres d'ascension. Nous faisons, là, connaissance avec les collines toscanes  qui gentiment nous préviennent que la visite des villes et villages, bâtis à leur sommet ne sera pas de tout repos . Après MonteLupo les oliveraies supplantent, peu à peu la vigne dans le paysage. Au sommet, chèrement gagné de cette colline, Malmantile est bien endormie ce dimanche,  cependant nous pourrons nous désaltérer dans le seul et tout petit bar ouvert, avant  d'entamer la descente tout aussi longue et abrupte de ce côté pour regagner l'Arno et Signa. C'est dans cette ville, ancienne forteresse édifiée pour protéger Florence, que nous dormons ce soir, mais non sans avoir gravi les 163 marches usées par des années de passages  successifs.

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  • #2

    Florence (lundi, 04 octobre 2021 20:09)

    Viva Italia! grâce à vous nous profitons de ce si beau pays. Vous approchez (j'allais écrire"dangereusement ") de votre but! Bravo profitez au maximum de cette dernière partie de votre périple. On vous embrasse

  • #1

    Marie-Christine et Jean Yves (dimanche, 03 octobre 2021 21:14)

    Bravo C'est formidable ce que vous faites vous êtes bientôt à Florence!
    Que de petits bonheurs sur une journée, Les beaux paysages, les jolies villes et villages, vos belles rencontres, sans oublier le petit café et la viennoiserie du matin!
    Encore merci de nous faire partager vos petits bonheurs.
    Belle continuation et belle marche


Jour 61 Samedi 2 0ctobre 2021


Au pied de la tour de Matilde San Miniato
Au pied de la tour de Matilde San Miniato

Pondera     -    San Miniato

 25 Kms          Cumul 1663 Kms

 

  Finalement Pontedera fût une belle halte, dans la soirée un peu comme partout, la rue s'est animée, et très vite nous avons retrouvé cette ambiance si joviale de la rue italienne où le verbe est haut et la parole chantante.

    Encore une fois, c'est en grimpant sur la digue que nous retrouverons notre chemin. Bien entretenu, régulièrement parcouru, pas trop empierré il est souple sous le pied, le parcourir dans le silence du matin nous convient parfaitement et nous le suivrons jusqu'à Castelfranco où nous disons, pour aujourd'hui, au revoir a l'Arno. Mais pour nous qui aimons bien l'ambiance matinale qui règne dans les bars, où boire le café et déguster petite viennoiserie semblent être rituel, ce type de trajet ne nous le permet pas . A San Donato, alors que nous pensions ne rien trouver, après deux heures et demie de marche, la bonne surprise est  ce bar associatif très, très bien tenu, permettant enfin, de prendre ce café qu'un départ trop matinal nous a privé, que du bonheur ce café!!!

Nous ignorions tout de notre destination du jour, San Miniato, hormis que pour y aller il va falloir grimper un peu. Quelle fût notre bonne surprise de découvrir ce  village fait de briques et d'ocres rouges, on y pénètre en traversant un haut haut porche donnant sur une étroite ruelle, bordée de  échoppes consacrées aux richesses du pays, elle même débouchant sur la "piazza del Duomo" (cathédrale) . Du pied de la tour Matilde, sur la place du château la vue sur ce paysage typique de la campagne toscane, faite de  vallons et collines où s'accrochent les villages, est magnifique;

San Miniato est un haut lieu de la truffe blanche,(tuber magnatum pico) la plus grosse pesant plus de deux kilos et demi a été trouvée ici dans la campagne, où les truffières sont parcourues de nuit avec l'aide de chiens spécialisés. Tous les ans en novembre, a, lieu  le marché national de la truffe blanche qui attire des milliers de visiteurs italiens et étrangers.

San Miniato est aussi une ville historique, l'hôtel où nous dormons est installé dans un palais médiéval restauré et se trouve à une minute de sa tour d'origine Ste Matilde du 13ème siècle et de la cathédrale Ste Maria Assumta.

Nous ne devrions pas être gêner par le bruit la nuit prochaine

 

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Jour 60  Vendredi 1 Octobre 2o21


Ruelle de Pise
Ruelle de Pise

  Pise     -     Pontedera

 26 Kms       Cumul  1638 Kms

 

    Voilà deux jours que notre périple se transforme en voyage touristique, Lucques, Pise que des villes remarquables où la flânerie est une saine occupation,une obligation, tant il y a, à chaque coin de rue une foule de détails ornementaux ou architecturaux à découvrir. Et ce mouvement cosmopolite autour des monuments n'est pas désagréable, mais il est  cependant, pour nous, un peu déstabilisant, car peu habitués à cette effervescence, une petite piqûre de rappel avant Florence.

  A Pise, nous avons rencontré l'Arno, ce fleuve sera jusqu'à Florence, notre fil rouge, tantôt rive nord, tantôt rive sud, mais nous ne nous en  éloignerons que très peu de son cours. Pour quitter le centre de Pise, ce matin, c'est lui que nous avons longé jusqu'à trouver en sortie de ville la digue sur laquelle notre chemin est tracé. Parfois, lorsque les méandres sont importants nous quittons le chemin pour la route qui mène aux villages  nichés dans la courbe, économisant ainsi quelques kilomètres. 

La contrepartie c'est la platitude du parcours, hors des villages peu de nouveautés à observer, si ce n'est l'apparente richesse des terres alluviales, consacrées aux cultures légumières.

  C'est en traversant une petite zone industrielle que nous entrons dans Pontedera, une ville qui bien qu'agréable dans son centre est loin de posséder le charme et la beauté de celles de nos deux précédentes étapes, mais le meilleur reste à venir.

 

 

 

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Porte de pise
Porte de pise
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  • #1

    Dany et Serge (vendredi, 01 octobre 2021 21:49)

    Vous nous faites rêver avec ces traversées italiennes !
    Bravo pour votre endurance !


Jour 59 Jeudi 30 Septembre 2021


  Lucques    -      Pise

  24 Kms        Cumul  1612 Kms

 

     La vieille ville n'est pas encore éveillée, ce matin, lorsque nous parcourons ses rues aux vitrines toujours éclairées, véritable incitation à la déambulation nocturne. Cette fois nous franchissons la muraille par la porte Santa  Maria, et après une rapide traversée de la ville nouvelle nous voici dans une zone de canaux actuellement  asséchés . Le chemin emprunte la crête d'une digue à l'herbe fraîchement tondue où stagne l'humidité, une véritable nurserie à moustiques qui ne tarderont pas à s'apercevoir que le petit déjeuner, constitué de deux êtres passant par là, est servi. Nous ne sommes pas franchement d'accord, et préférons quitter la digue pour une petite route, beaucoup plus saine, où les magnifiques propriétés ne manquent pas jusqu'à St Maria del Giudice. Il est bien  charmant ce village, il arrive après une quinzaine de kilomètres , c'est le moment de faire un petit break. Mauvaise surprise, en repartant , un tunnel d' un kilomètre de long est sur notre route, heureusement un passage aménagé permet de le franchir, mais l'air n'est pas très agréable à respirer. Peu après, au loin, déjà apparait le sommet de la tour de Pise, et  peu après midi  nous pénétrons dans la ville et nous  rendons  directement sur le site de cette tour, qui est le campanile de la cathédrale ND de L'  Assomption. Deux siècles  ont été nécessaires pour sa construction faite en trois phases. La première en 1173, les 3 premiers étages, qui déjà s'enfoncent dans le sol, arrêt de 90 ans, en 1272 construction de 4 étages en diagonale pour compenser l'inclinaison,  arrêt de 50ans, et en 1372 construction du dernier étage , celui des cloches. Et à nouveau 1993 de gros travaux ont été nécessaires. Devant elle il est amusant d'observer les touristes à la recherche du meilleur effet d'optique sur photo, certain la repousse,  l'enserre dans leurs bras, pose la main  dessus et d'autres encore la lèchent... un vrai spectacle, tout ceci est bon enfant et se passe dans la bonne humeur.

Passant devant l'église St Michèle in Borgo, nous sommes attirés par un chant provenant de son coeur, nous entrons elle est déserte mais un couple est  en répétition, elle chanteuse Lyrique, lui trompettiste . Un moment magique, nous nous asseyons pour mieux nous en imprégner, nous aurions tant aimé que cela ne cesse pas et dure encore, encore....

 

    

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  • #1

    Jpely (jeudi, 30 septembre 2021 21:43)

    C’est magique! On dit qu’il faut prendre son temps pour bien faire les choses!! Ici ils ont mis 200 ans et tout est de travers� !! Mais il semble qu’on s’amuse bien avec elle!!!
    MC essaie de la dompter ou elle se protège en cas de chute ?
    C’est génial ce que vous faites ! Un grand � et à très bientôt


Jour 58 Mercredi 29 Septembre 2021


Ruelle de Lucques
Ruelle de Lucques

Camaiore   -   Lucques 

25 Kms           Cumul  1588 Kms

 

   Changement d'horizon, ce matin, nous avons remisé le bleu et ressorti  le vert, nous retrouvons des collines et des vallons, des champs et des  bois . Très rapidement notre chemin prend de la hauteur, il monte ne pas très longtemps mais assez abruptement, arrivés au sommet le souffle est un peu court  Nous sommes sur un chemin de la Francigéna, très très bien balisé, parfois trop bien car notre route est un peu différente, nous évitons en effet quelques détours menant aux églises et monastères, ceci ne faisant pas l'objet de notre voyage.

Finalement nous ne sommes pas mécontents de retrouver un peu de relief, même si nous faisons, parfois, un peu la moue à la lecture du tracé. Mais c'est par  une ligne droite et plate que nous arrivons à Lucques, première ville toscane que nous visitons. C'est une très belle ville médiévale ceinte d'une muraille en parfait état, six portes permettent l'accès à la vieille ville, nous pénétrerons  par la porte Santa Anna. Lucques, c'est la ville aux églises, il y en a plus de cent sur la commune, mais c'est également la ville natale de Puccini, un  musée lui est consacré dans sa maison natale, par manque de temps, nous contenterons d'écouter quelques airs à l'entrée de celle-ci. Nous prenons le temps nécessaire à l'errance dans les ruelles qui s'entrecroisent sans ordre défini, c'est très agréable de s'y perdre, il y a toujours une petite découverte à l'extrémité. Parfois une placette cernée de bâtisses aux enduits ocres et défraichis, mémoire du temps qui passe, et sur celle ci la terrasse d'un bar, d'un restaurant vous tend les bras prête à vous accueillir, à moins que vous ne souhaitiez déguster un cornet de glace ... Une belle ville avec beaucoup de douceur. Sur le plan historique, une des places de la ville a été voulue , au début du 19eme siècle, par la Princesse de Toscane, Elisa Baciocchi, une sœur de Napoléon III, fervente défenseur des arts, mais c'est également elle qui chez nous créa la commune de Colpo à la même époque, une sacrée femme dont  l'œuvre est largement méconnue. 

 Nous passons un très agréable moment dans cette ville qui à ce moment de l'année n'est pas surchargée de touristes, elle mériterait, comme beaucoup de ville de ce pays un peu plus temps, mais nous la quitterons demain matin...

Puccini
Puccini
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Jour 57 Mardi 28 Septembre 2021


Carrare le littoral
Carrare le littoral

Carrare     -       Camaiore

   31 Kms        Cumul  1563 Kms

 

    Nous ne pouvons nous empêcher de repasser par  cette jolie et  petite place de Carrare, toute de blanc vêtue, l'ambiance y est douce, la pierre n'est pas froide, caressante sous le pas, c'est naturellement beau. 

  Cette pierre calcaire, est extraite des Alpes Apuanes, un massif situé  immédiatement à l'est de Carrare. De la ville nous apercevons ces saignées blanches dans la montagne, d'ici, dans la ville, elles prennent des airs de neiges éternelles. Les blocs extraits, sont pour la plupart commercialisés sous une forme brute et expédiés par voie maritime. Cependant,  la centaine de scieries et d'ateliers de sculpture basés à Carrare, Massa ou Pietra Santa permettent de répondre à la demande mondiale de produits plus finis, plus élaborés. Nous aurions aimé ramener un petit souvenir, mais même petit, le poids est dissuasif.

   Aujourd'hui peu de risque de fausse route, notre trajet suit le littoral sur une vingtaine de kilomètres, tout en ligne droite. Ce n'est qu'une succession de plages privées, (les bagnos) parfois un accès libre permet un accès à la mer. Je ne suis pas très à l'aise avec cette appropriation du littoral, que je voudrais libres d'accès pour tous et partout.  Nous avons parcouru ces vingt kilomètres , sans voir la mer c'est très lassant et surtout injuste. Tant pis nous la retrouverons chez nous, dans un mois. C'est ensuite par une toute petite route que nous nous enfonçons un peu dans cette Toscane que nous allons maintenant parcourir, un peu dans tous les sens, et pour cette première journée dans cette région elle  nous mène à Camaiore, une petite ville , où ce soir vers 17 heures tout le monde, et nous avec, est dehors pour profiter de la douceur du temps.

   

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Jour 56 Lundi 27 Septembre 2021


Fin de saison sur la plage de Carrare
Fin de saison sur la plage de Carrare

Piano di Follo       -       Carrare

 32 Kms                          Cumul 532 Kms

 

  La pluie a cessé, mais l'ambiance  humide persiste. 

Notre journée débute par la traversée d'un ruisseau, mais celle-ci fera long feu, car après la journée d'orage  d'hier, le débit d'eau est important ,la continuité du chemin n'est plus assurée sur la rive opposée. Il nous faut rebrousser chemin et trouver une autre route. La seule que nous pouvons suivre est très passante, et de plus le jour n'est pas levé, mais vaille que vaille, nous nous engageons sur cette voie. Mais quelques kilomètres plus loin, une zone de travaux interdit le passage piétonnier et  cette route c'est notre seule possibilité d'avancer. Que faire? demi-tour! pas trop envie, passer outre? j'hésite. C'est alors que nous voyons un type sur une trottinette s'engager...on y va aussi. Nous le reverrons, plus loin, il parle Français, en fait il est passé, car il ignorait que c'était interdit....C'est passé continuons notre chemin, et traversons le pont enjambant la rivière Magra et retrouvons un confortable chemin, sur l'autre rive, il file au milieu d'une zone humide qui prend des allures de bambouseraie, tant ce végétal est dominant. A  nouveau, peu à peu, le chemin se dégrade, se perd au milieu de hautes herbes pour enfin finir dans la rivière. Quelques égratignures  de plus, et nouveau demi-tour, ça devient compliqué. Une route mène à Piano di Vezzano,  où passe le chemin de la Francigéna , nous l'emprunterons, au prix de deux kilomètres supplémentaires, pendant un petit moment.

 Nous le quitterons, pour aller  vers Carrare, cette ville célèbre pour son marbre blanc. Ici tout est en marbre, les bancs publics, les monuments bien-sûr mais aussi les bordures de trottoir, il est présent partout et c'est plutôt joli .

 Avant d'arriver dans cette ville, une petite erreur d'aiguillage nous a une fois de plus couté 2 kilomètres de plus, il y a des jours, où les choses apparemment simples prennent une tournure imprévue, et aujourd'hui c'était, largement, le cas. Mais tout va bien nous sommes rentrés vers 14H15 en bon état... 

 

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Jour 55 Dimanche 26 Septembre 2021


Un abri de luxe durant l'orage vers Berghetto di Vara
Un abri de luxe durant l'orage vers Berghetto di Vara

Carrodano   -   Piano di Follo

 28 Kms         Cumul  1500Kms

 

      Ce matin la température est très douce, trop douce le ciel est couvert, sans étoile, ceci ne présage rien de bon...

   Nous sommes à quelques kilomètres des Cinque Terre  et Berghetto di Vara la petite ville , semble être un base arrière pour qui veut s'y rendre dans la journée, nous nous contenterons d'y faire notre ravitaillement du jour. Quelques kilomètres plus loin , sur le bord de la route un bar de campagne et bien que nous ne ressentons pas le besoin d'un arrêt, nous entrons. Il y a là 4 personnes âgée devisant autour d'un café, sur le mur encadrée, la une d'un journal relatant une victoire d'étape de Fausto Coppi? sur le Giro, c'est un peu rustique, dans son jus, un lieu où l'on vient juste pour tuer le temps. Bien sûr, nous intriguons, nous le sentons bien, alors sur notre téléphone nous leur montrons d'où nous venons, ils regardent acquiescent, mais ne voient rien sans lunette...Alors, nous repartirons toujours aussi mystérieux pour eux.

 Dehors, le ciel a pris la couleur du plomb, déjà au loin le tonnerre gronde puis se rapproche, et brutalement l'averse orageuse aussi violente que soudaine tisse son  rideau d'eau. Nous ne sommes pas très loin d'une petite ville et la tonnelle d'un bar fermé constituera  pour nous un abri de luxe, nous en profiterons  ce confort pour manger nos sandwiches. Bien nous en a pris, car les douze derniers kilomètres se feront sous une succession d'averses. A notre arrivée notre hôte, nous annonce qu'il y a une alerte orange, vent,  pluie, orages sur  la région et que toutes les manifestations sont  annulées . Ouf !!  nous sommes à l'abri, et effectivement les orages et les fortes pluies dureront toute l'après-midi et nous n'avons pas de réseau internet. Patience, patience.......

  

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Jour 54  Samedi  25 Septembre 2021


Ruelle de Carrodano
Ruelle de Carrodano

Riva Trigoso      -    Carrodano

   28 Kms           Cumul   1472 Kms

 

    Riva Trigoso , cette petite ville côtière d'un peu moins de 4 ooo habitants, semble bien agréable à vivre. Edifiée au fond d'une petite baie, entre les deux promontoires rocheux que sont les pointes de Manara et de Baffé, elle semble ne manquer de rien sur le plan des infrastructures. La présence sur la commune d'un chantier naval Ficantieri n'y est sans doute pas étrangère à cette apparente prospérité. D'importants navires civils et militaires sont construits ici, le premier porte-avions  italien, le Cavour, est sorti de ce chantier en 2004. A ceci s'ajoutent toutes les ressources générées par la  sous-traitrance, visiblement les fonds ne manquent pas . 

Dans ce type de ville, l'activité est très matinale, ce qui résout nos soucis de ravitaillement. Et, ce jour, c'est nécessaire, il n'y a pas de boulangerie sur notre route. Celle ci  aujourd'hui peut se résumer à une montée puis d'une redescente. Partis du niveau de la mer, notre route dès la sortie de la ville commence à se redresser et ne cessera de le faire sur une quinzaine de kilomètres jusqu'au Passo del Bracco, un col à 615 mètres d'altitude.

Quelques véhicules montent, très peu, nos compagnons de montée "à la fraiche" sont les cyclistes  qui seul ou en groupe se font une belle montée ce samedi matin. Un peu plus tard, en milieu de matinée, ce sont les motards qui les remplaceront sur la route, ils trouvent, ici, un magnifique terrain de jeu sur cette voie sinueuse en parfait état pour s'adonner à un bel exercice de pilotage. Nous en croiserons plusieurs dizaines, du beau spectacle, certes un peu bruyant parfois, mais la monotonie n'est pas de mise en leur présence. En parvenant à Carrodano, nous quittons cette route pour la Via Roma ( voie romaine), menant au centre de ce surprenant village de montagne accroché à la pente,  les rues sont aussi des escaliers passant sous de multiples passages voutés très frais, un véritable labyrinthe contre lequel le GPS ne peut rien. Nous sommes hébergés tout en bas du village, et sommes ravis d'en avoir fait la visite en le traversant, évitant ainsi une nouvelle remontée sur la pente raide. C'est un peu hors du temps, mais c'est tellement vivant...

 


Jour 53 Vendredi 24 Septembre 2021


GOLFE DE Gênes  et Bagni Lido depuis Ruta
GOLFE DE Gênes et Bagni Lido depuis Ruta

Bogliasco        Riva Trigoso

 23 Kms           Cumul 1444 Kms

 

     La brise marine est douce et caressante ce matin, l'air marin termine de nous éveiller, après la pollution Gênoise, c'est avec plaisir que nous le respirons.

   Nous sommes sur la riviera italienne , avec ses côtes accidentées, escarpées, la bande côtière est ténue, souvent inférieure à quelques centaines de mètres, et dans celle ci habitations, routes et voies ferrées doivent y trouver leur place. A Bogliasco, hier soir, nous observions que la route passait au niveau du cinquième étage de l'immeuble construit en son contre-bas. Aujourd'hui, encore, notre route longera le littoral, elle monte et descend sans cesse, mais, à  chaque virage c'est un paysage nouveau qui se dévoile . Au dessus , au dessous de nous, les magnifiques  villas affichent avec sérénité leur charme discret, nul besoin d'ostentation, c'est naturel, c'est simple, c'est beau.. Autour d'elles les très beaux jardins méditerranéens permettent aux cactées, agaves et aloès de se disputer l'espace avec les oliviers , les  figuiers et autres cistes. Et pour parfaire le décor, en bas ,il y a cette immense tache d'un bleu profond qu'est la mer. Que c'est beau!!!

  Les baies se succèdent, elle sont le plus souvent difficile d'accès, les ports sont petits et encore réservés aux pêcheurs locaux, la plaisance a peu de place ici. 

  A Ruta, après avoir absorbé les 250 mètres de dénivelé, qui séparent le village du port de Recco, nous admirons toute la côte, de là notre regard se porte jusqu'à Savone et embrasse tout le Golfe de Gênes, c'est splendide. Tellement splendide, qu'un car de Français venus randonner dans les Cinque terre, débarque là pour admirer le point de vue. Bien sûr, à la vue du Gwen Ha Du, les questions fusent et après un nouveau récit de notre périple nous revoilà au cœur des discussions, il semblerait que pas mal de nos compatriotes viennent ici, en ce moment. Ensuite, nous quitterons un peu la côte, pour traverser le Cap de Rapallo d'où partent les bateaux pour les Cinque terre et gagner Sestri-Levante notre halte de ce soir

 

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  • #1

    Luisa (samedi, 25 septembre 2021 08:07)

    Che bello che il mare vi accompagni nel vostro cammino. Contribuisce a definire geograficamente un percorso in discesa verso Firenze. Bravissimi!


Jour 52  Jeudi 23 Septembre 2021


Ruelle du vieux Gênes
Ruelle du vieux Gênes

Gênes    -    Bogliasco

 29Kms       Cumul  1421 Kms

 

     Depuis que nous sommes entrés sur le sol italien, cette étape, qui se résume à une traversée de Gênes, était dans un petit coin de notre tête. C'était l'inconnu, nous savions pas du tout comment aborder cette ville au trafic si intense. Nous ignorions comment nous pourrions passer au travers des mailles de ce tissu urbain où routes et ponts se superposent, s'entrecroisent et s'interconnectent dans tous les sens.

Nous étions réveillés, très tôt, nul besoin d'alarme, à 4H30 le sommeil nous avait quitté, et comme Giancarlo nous a conseillé un départ très matinal, nous nous sommes levés  sans attendre et un peu avant 5h45 nous étions dans les rues de la ville. Après avoir longé le port de commerce, et ses montagnes de containers qu'une noria de camions déplace sans cesse, nous entrons progressivement dans la ville, par une ruelle, calme, déserte à laquelle,  rapidement succède la zone de trafic intense, avec tous ses ponts et  son flot continu de voitures, de camions, de scooters. Le bruit, le mouvement, l'air pollué nous donnent le tournis, nous entrons dans notre bulle,  l'œil fixé sur notre GPS et n'avons qu'une hâte, celle de  retrouver un peu de calme. Ce sera le cas dans la vieille  ville. Les rues sont étroites, 3 à 4 mètres de large, souvent moins, elles ne semblent pas voir le soleil très souvent, les façades s'élancent vers le ciel, semblent se rejoindre dans les derniers étages pour ne rien laisser filtrer de la lumière du jour. Nous traversons, d'abord, un quartier très international, avec une multitude de  petites échoppes spécialisées de l'alimentaire à l'électronique, puis vient un second quartier, celui des dames qui font le pied de grue... mais qui ne semblent pas attendre l'autobus...Nous nous perdons un peu dans ce dédale, notre application ayant parfois du mal à trouver la route. Puis vient le centre ville, reconnaissable à ses rues  plus fluides, plus aérées , bordées de belles boutiques bien tentantes, avant de retrouver le port antique maintenant occupé par d'immenses paquebots en attente de leurs cohortes de touristes qui viendront y faire la croisière de leur rêve. Petit à petit, nous quittons Gênes en retrouvant les quartiers extérieurs  et  les petites citées périphériques, où par de toutes petites rues très vallonnées nous parvenons à Bogliasco , petite ville de bord de mer où nous faisons halte ce soir

 

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Jour 51   Mercredi 22 Septembre 2021


Le jour se lève sur le golfe de Gênes
Le jour se lève sur le golfe de Gênes

Celle-Ligure     -       Gênes

  27 Kms           Cumul  1392 Kms

 

    Malgré la nuit, peu de risques d'erreur aujourd'hui, mettons  cap au sud durant une dizaine de minutes et voilà le Golfe de Gênes, nous tournons  vers la gauche et nous voilà sur ce littoral admirablement aménagé pour qui veut y flâner jusqu'à Gênes.

 Ce matin, la température est très douce, le ciel entièrement dégagé, l'horizon rougissant au loin, derrière Gênes, pas encore très distinct, est la promesse d'une belle journée. Ce parcours matinal, nous rappelle ce que nous ressentons chez nous lors de nos sorties matinales, la vue, l'odeur de la mer, nos sensations se ressemblent beaucoup ,bref, du déjà vécu!!!

 Les villes , Varraze, Cogoleto, Arenzano,  et les pointes rocheuses se succèdent reliées entre elles par ce cordon littoral qu'est cette  piste piétons cyclistes, jamais interrompue avant Gênes. Cette piste, parfois, contourne les pointes mais le plus souvent les traverse grâce à une multitude de tunnels, de longueur variable. Ils semblent ¨être  les vestiges d'une ancienne voie ferrée. Nous craignons, que parcourir une telle distance, le long du littoral, soit un peu monotone, mais à aucun moment nous n'avons ressenti de lassitude, le  regard étant continuellement sollicité, par l'environnement ou l'activité maritime.

 A l'entrée de Gênes, un jeune couple, ayant, sans doute, remarqué le Gwen ha Du " sur le sac de Marie-Christine, arrive à notre hauteur, visiblement ravi de trouver des marcheurs, qui comme eux, portent de volumineux sacs à dos. Il s'agit de Marie et de Paul. Elle est originaire de la Creuse, elle revient de St Jacques de Compostelle et après une escale chez elle pour vendre maison et voiture est repartie, pour un voyage à pied, vers Rome à partir du col de Tende. Lui, Paul originaire de St Gervais, est parti de Schengen, au Luxembourg et souhaite aller à Florence. Il n'est pas impossible que nos routes se croisent à nouveau car nous avons longuement conversé avant de nous séparer et visiblement nous parlions le même langage, l'échange a été très agréable.

Aujourd'hui ils allaient un peu plus loin, mais nous partons un peu plus tôt...Alors nous verrons bien ?

Départ en pêche à Cogoleto
Départ en pêche à Cogoleto
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  • #1

    Annaïck (mercredi, 22 septembre 2021 22:30)

    Un petit coucou de Lorient...merci pour ces images et ces récits riches en sensations vécues . Vous nous apportez poésie et fraîcheur à chaque lecture de vos péripéties. Bonne continuation les amis.


Jour 50 Mardi 21 Septembre 2021


Galère sur le chemin d'Altare
Galère sur le chemin d'Altare

Carcare      -      Celle  Ligure

  30 Kms             Cumul  1365 Kms

 

       Tout d'abord, une petite rectification; j'ai écrit hier que Michèle, ce chanteur italien, vivait dans la mémoire d'un glorieux passé. Eh bien non, il fait toujours des concerts, l'homme, âgé de 77 ans, est encore bien fringant  et son épouse charmante.

   Quitter Carcare en direction de Savone n'est pas simple pour nous. A la sortie de la ville plusieurs axes routiers importants s'interconnectent laissant peu de place pour les autres moyens de déplacement, et  plus particulièrement pour les piétons. Heureusement , une belle piste cyclable, nous permet d'en franchir une grande partie en toute sécurité, restent deux kilomètres un peu plus aléatoire jusqu'à Altare.

  Afin de se maintenir à l'écart du flux important de circulation vers Savone, la majeure partie de notre étape doit de se faire sur les chemins. Dès la sortie de la petite ville d'Altare nous empruntons un petit sentier, qui malgré un départ douteux s'améliore au fil du parcours, mettant notre vigilance en défaut.  Nous faisons fausse route et devons reprendre à l'intersection que nous avons manqué , le bon chemin. Contrairement au précédent celui-ci se dégrade au fur et à mesure de notre progression, pour ne devenir qu'un amas de bois cassés et d'arbres tombés en travers de notre route. 45 minutes de bagarre pour dégager le passage et ne parcourir que 1 kilomètre. Nous ne sommes pas arrivés.....

Lorsque nous nous en sortons, quelques centaines de mètres plus loin un nouveau dilemme se pose, route avec circulation importante ou chemin, dont nous ne connaissons l'état, à parcourir sur 9 kilomètres. Marie-Christine dit chemin, bonne pioche, il est très bon état, pas très plat, mais agréable à parcourir des ouvriers  intervenant sur un chantier nous confirment qu'il file ainsi jusqu'au bout.  Un peu après la mi-parcours, sur un réseau important de câbles et de piliers des vagonets noircis par le minerai extrait, sont là suspendus, figés pour longtemps encore . Nous n'avons pas trouver , de quel type de mine dont il s'agissait, ni aucune explication à son sujet. Dans les derniers lacets de notre descente, au détour de l'un d'eux, là bas , en bas apparait Savone et derrière la ville c'est la mer que nous n'avons pas vu depuis des semaines. Reste à gagner la côte pour en sentir le parfum , et longer le littoral jusqu'à Celle-Ligure, notre étape du jour, où nous occuperons une chambre, disons, "minimaliste"

 

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  • #1

    Jpely (mercredi, 22 septembre 2021 14:02)

    Hello les amis,
    Vous avancez rudement vite!!! En voyant la photo de MC on comprend bien les difficultés que vous avez rencontrées… mais courage, Florence est en approche… déjà vous venez de retrouver la mer.. quel bonheur ce doit être après plus d’un mois 1/2 sans la voir !! .
    On pense très fort à vous
    A très bientôt � ( arivedetch en italien bien entendu �)
    PS : ici toté va béné…
    Max culotte en dentelle se porte à merveille il bloblotte tout doucement … je l’ai goûté hier il a un goût aigre ☹️ C’est normal ? �

Jour 49  Lundi 20 Septembre 2021


Chez Michèle Chanteur italien
Chez Michèle Chanteur italien

Ceva    -     Carcare

30Kms       Cumul 1335 Kms

 

      Hier soir un orage a éclaté sur Ceva, et aujourd'hui la température a sensiblement baissé ne dépassant pas  les 10 degrés ce matin, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

    Le premier village traversé, Priero, est à 6 kilomètres, mais encore complètement éteint, lors de notre passage, il nous faudra être patient pour le café , Montezemalo, le prochain village est à 5 kms et 350 mètres plus haut. Emprunter la route, peu fréquentée, nous a paru préférable au chemin à la structure très aléatoire , n'étant pas suffisamment emprunté pour être d'un usage confortable. Nous monterons, très tranquillement, cette pente régulière, elle nous mène au nid d'aigle qu'est ce village. De là haut nous apercevons la chaine des alpes, le mont Viso en premier plan, et toutes les montagnes au pied desquelles nous sommes passés. En marchant, nous n'allons pas très vite, mais lorsque notre regard se porte sur le chemin parcouru en quelques jours, nous nous étonnons un peu. Puis nous redescendons tout ce que nous avons gravi, en passant par Millesimo, au prix d'une stressante traversée de tunnel routier sur plus de un kilomètre. Impossible de l'éviter, sauf à retourner sur nos pas et passer par la montagne, soit 6 à 7 kilomètres de plus, c'est très stressant, très polluant, mais faisable en acceptant d'en payer le prix... Ensuite, paisiblement nous gagnons Carcare, notre chambre est dans une grande maison à la décoration un peu "rococo " appartenant à un chanteur de charme italien Michèle (Maisano). Ici, tout est à son effigie, pochettes de disques, partitions, le nom des chambres sont des titres de ses chansons, le nom de la notre est "Ti senti sola stasera?".  Difficile, d'oublier le glorieux passé!!!

 


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Jour 48  Dimanche 19 Septembre 2021


Avec Stéfania et Giancarlo
Avec Stéfania et Giancarlo

Mondovi      -    Céva 

28 Kms        Cumul 1305 Kms

 

   Hier soir, Stéfania et Giancarlo, de retour du salon nautique de Gênes, nous ont fait l'immense plaisir de passer par Mondovi pour nous saluer. Un intense moment d'émotion car malgré leur temps compté, la distance à parcourir il n'ont pas hésiter à  venir. Chapeau bas, Stéfania et Giancarlo, vous êtes des gens extraordinaires.

 Mais ce matin, il a bien fallu atterrir, surtout que d'emblée la pente est très raide. Nous devons gagner la ville haute, habituellement desservie par un funiculaire pour les piétons, mais plus tard dans la journée... Coup de chaud très tôt ce matin. Mondovi nous n'en avions jamais entendu parler, et pourtant quelle beauté avec ses multiples places, ses murs ocrées où parfois fresques et sculpture viennent embellir les façades de ses rues ombragées où le bruit des voix qui y courent se transforme en musique.

Nous avons un peu modifié notre parcours afin de pouvoir admirer  le plus grand dôme elliptique du monde , celui de la basilique de la nativité à Vicoforte. C'est un magnifique sanctuaire, avec visite une guidée gratuite mais il faut disposer d'environ deux heures trente pour le faire... Nous nous contenterons  de l'admirer. Ensuite une route de montagne, où nous croisons surtout des motards, mène à un chemin que nous devons emprunter pour passer le col de St Giovanni del Bosco. Ce chemin très confortable au départ, se dégrade au fur et à mesure que la pente s'accentue, avant de devenir un véritable pierrier dans sa partie finale. Petit moment de galère, sous un chaud soleil dans un secteur très vallonné. La suite de notre étape  sera plus  facile et comme d'habitude nous sommes à Ceva en tout début d'après midi. Une foire à la brocante, une très belle exposition mycologique et botanique  côtoient les stands de produits locaux dans les rues 

de la ville en fête.

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  • #1

    Marie-Christine et Jea marie-Christine et Jean Yves G. (dimanche, 19 septembre 2021 19:29)

    Super tout ce que vous faites, de belles rencontres, de magnifiques paysages, des jolis villages !
    Nous imaginons y être… nous voyageons avec vous,… Juste avec un peu moins de chaleur.
    Très bonne continuation à vous
    Nous vous embrassons


Jour 47 Samedi 18 Septembre 2021


Rue de Mondovi
Rue de Mondovi

Cunéo    -     Mondovi

28 Kms        Cumul  1277 Kms

 

  Cunéo 6h45, déjà la ville s'éveille, les premiers bars ouvrent, le pains se livrent dans les boulangeries, nous ne sommes plus seuls dans la rue le matin.

 Petit à petit nous nous imprégnons de l'Italie, de ses codes, de sa façon de vivre. Hier soir, nous avons diner sur une placette, à deux pas de notre hôtel, la table est mise, nappée de tissus blanc , la musique est douce , la cuisine faite à la demande  exige un peu de patience, rien ne presse nous passons là un si bon moment.

  Aujourd'hui   le premier village rencontré  est Tetti Pesio, , mais c'est un peu plus loin à Margarita que nous ferons notre véritable halte pour notre pique-nique. Il y  a là, une alimentation qui nous vend le pain, le jambon, le fromage et nous prépare les sandwiches, nous pouvons repartir rassurés sur le plan alimentaire.

Notre chemin file sur  une petite digue ombragée avec de part et d'autre des petits canaux d'irrigation rafraichissant  l'atmosphère super agréable et même si la température monte elle est très supportable.

Vers 14 heure nous parvenons à Mondovi. Vers 17 heure, sur  la place de l'une des églises la foule patiente, du coup nous aussi, il y a un mariage et tout le monde veut voir la mariée,  les curieux et les invités  l'attendent, les hommes en costume, les femmes le "bibi" planté dans les cheveux, c'est un jour de fête, l'élégance est de mise, et ici ce n'est pas un vain mot.

 

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jour 46   Vendredi 17 Septembre 2021


Ruelle de Cunéo
Ruelle de Cunéo

   Demonte  -      Cunéo

  29 Kms         Cumul 1249 Kms

 

     Plutôt que suivre l'itinéraire préconisé par notre application habituelle, notre hébergeur, nous conseille de suivre une autre voie, " la route militaire" pratiquement jamais utilisée par les automobilistes car très étroite, elle allonge  notre étape de un à deux kilomètres, mais évite la proximité de la grande route encore bruyante dans cette fin de vallée. Nous suivrons son bon conseil, et nous apprécierons grandement, une fois de plus les bons renseignements donnés par les locaux. A huit kilomètres, un peu moins de deux heures, après notre départ, nous apercevons le village de Moiola, où nous sommes susceptibles de trouver le bon café que nous n'avons eu ce matin, une dosette de café sec, avec de l'eau chaude soutirée au robinet, en ayant fait office. Le bar est ouvert, le café, agrémenté d'une pâtisserie, est délicieux, nous doublerons la mise...mais juste pour le café avant de repartir en direction de la Stura di Demonte. Le débit d'eau est plus élevé, la rivière plus torrentueuse, des descentes en rafting se font  ici, j'aimerais bien... mais pour l'instant je me contenterai de son clapotis et de la fraicheur de ses rives ombragées, si agréables à parcourir.

Les derniers kilomètres mènent en quasi ligne droite à Cunéo, 2 à 3 kilomètres pour traverser des villes périphériques, 2 à 3 kilomètres sur une petite voie  surplombant la Stura et enfin les 2 derniers s'effectuent sur une allée ombragée, une ancienne route fermée à la circulation et maintenant réservée aux Cyclistes, piétons et autres déplacement doux.

 Cunéo, Coni en occitan, est une ville moyenne de plus de 55 000 habitants qui fût française lors des guerres napoléoniennes, mais redevenue italienne lors de l'unification du pays en 1861 et devient, alors, chef lieu de la province éponyme. C'est une vraie ville italienne, que nous parcourons cet après-midi, avec ses façades ocrées, ses étroites ruelles et la Via Roma regorgeant de belles boutiques protégées par de très longues galeries voutées. Sous celles-ci fleurissent également quelques belles gélatéria, plaisir auquel nous avons céder, sans contrainte, et que nous nous jurons de recommencer dès que l'occasion se présentera. Vers 16 heure, la ville s'anime, l'effervescence reprend dans les rues...C'est l'Italie qui vit.

 

 

   

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Jour 45   Jeudi 16 Septembre 2021


Demonte la rue principale
Demonte la rue principale

Pontebernardo       -       Demonte

    29 Kms                     Cumul   1220 Kms

 

     Qu'il est joli ce village de Pontebernardo que nous quittons. Il est tout en pente, pas un mètre de plat, toutes les ruelles sont pavées, les maisons restaurées, il est vivant

nous sommes dans un parc naturel, celui de la vallée de la Stura, consacrée à la préservation de la faune et de la flore. Ce village montagnard autrefois très lié au pastoralisme,  s'attache, par son éco-musée, à maintenir dans les mémoires ce que fût sa vie il y a quelques années, et en particulier ces moments forts qu'étaient les transhumances. 

 Ce matin après le franchissement de la rivière, nous nous engageons sur un chemin très souple, très calme, juste le clapotis  de  l'eau pour nous troubler. Inutile de parler, chacun reste dans ses pensées, c'est à peine si la tête sait ce que font les jambes, elle, elle rêve, les pieds eux ils avancent mécaniquement.

Quelques gouttes de pluie nous ramènent à la réalité, mais très vite elles cesseront de tomber et nous continuerons la longue descente entreprise hier. La vallée s'élargit, et  de part et d'autre de celle-ci les sommets se font moins inaccessibles, eux aussi descendent vers la plaine, nous quittons la montagne. Cependant les villages , sont toujours édifiés sur les pentes  et il nous faudra encore faire une petite grimpette pour accéder à Demonte , c'est déjà une petite ville de montagne avec tous les services et commerces de proximité installés sous les voûtes de sa rue principale, et nous ne manquons pas d'y flâner un peu , sans toutefois encore pouvoir succomber à la tentation du shopping. 

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Jour 44 Mercredi 15 Septembre 2021


Col de la Maddalena , col de Larche
Col de la Maddalena , col de Larche

Larche      Pontebernardo

  25 Kms      Cumul  1191 Kms

 

    Alors que nous quittions le refuge de Larche, à 6h30, les premiers randonneurs de la Grande Traversée des Alpes  se levaient, dehors les conditions ne sont pas très encourageantes, au grand "Dam de tous" la pluie est de retour . Dans ce refuge, remarquablement tenu par deux femmes, exigeantes en terme d'hygiène  afin d' éviter tout vagabondage de parasites, et plus particulièrement celui des puces de lit, nous avons passer une très bonne dernière étape française. Hier soir, nous étions cinq à notre table, un quadragénaire, très sportif, parti du sommet du Mt Blanc pour rejoindre Nice en quelques jours, au profit d'une association contre le cancer. Chaque jour il enchaine l'équivalent de 3 étapes de la GTA, c'est énorme, et il collecte ainsi des fonds pour son association. Dinaient, également, avec nous un couple de Québécois, lui Français d'origine, est un ancien responsable du service de santé au Québec, elle institutrice retraitée a enseigné durant

6 ans dans le grand nord... les sujets de conversation ne manquaient pas à table, la rencontre a été belle qu' éphémère dans ce refuge.

 Mais malgré la pluie, il nous faut repartir et terminer cette traversée de France en diagonale. Reste 8 kilomètres à parcourir, et voila le col de Larche, pour les Français, colle de la Maddalena pour les italiens. Depuis le temps que nous le repérions sur les cartes nous imaginions un passage au lever du jour sous un beau soleil naissant... mauvaise pioche!!!

Pas  âme qui vive au col, nous sommes seuls avec pour seuls compagnons le vent et la pluie qui tombe en  averses, nous sommes hors du temps. Le voyage est, aussi, ainsi fait....La descente vers Pontebernardo, nous la ferons, principalement, sur la route,  le trafic  restreint par les travaux nous permettant de l'emprunter confortablement.

 Vers 13h30 nous parvenons à Pontebernardo, un très joli et typique village piémontais, d'où sont  originaires les familles Belmondo. Celle de Stéfania, double médaille d'or, en ski de fond, aux JO d'Albertville  en 1992 sur 3O kms  et sur 15 Kms à Salt Lake City en 2002, c'est la nièce de notre hébergeur, pas peu fier d'elle. Mais cette région est également le berceau  de la famille de Jean Paul  Belmondo, l'acteur, aujourd'hui disparu.

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